Société de Pharmacie de Bordeaux
LA SOCIÉTÉ DE PHARMACIE DE BORDEAUX
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La Société de Pharmacie de Bordeaux est une Société Savante fondée en 1834 et reconnue d’utilité publique en 1879. Elle fonctionne suivant le régime des Associations, loi de 1901.

Initialement constituée par les seuls pharmaciens d’officine en exercice dans la ville de Bordeaux, elle est bien vite devenue une sorte d’Académie régionale pour les pharmaciens de la région Aquitaine regroupant des confrères de cinq départements de la région, quelle que soit l’utilisation de leur diplôme (officine, industrie, biologie, université, hôpitaux, armée, etc.), mais comprenant aussi des membres correspondants extérieurs à l’Aquitaine, français et étrangers.

Fondée à une époque où ni l’Ordre, ni les Syndicats n’existaient, la Société de Pharmacie de Bordeaux – la plus ancienne de France après Paris et Lyon – a joué au XIXe siècle, un rôle très actif dans la défense des intérêts moraux et matériels de la profession, intervenant dans de multiples occasions et s’étant ainsi acquis une autorité et une notoriété reconnues au plan national.

La création ultérieure d’organismes professionnels prenant en charge ces divers problèmes a permis à la Société de Pharmacie de Bordeaux de recentrer ses objectifs vers les aspects scientifiques et techniques de la profession. Ayant assuré pendant une dizaine d’années la formation continue en Aquitaine en organisant des cycles de conférences décentralisées, elle s’intéresse aussi aux divers aspects des sciences pharmaceutiques et des sciences annexes. Elle organise régulièrement des réunions au cours desquelles sont discutés les travaux des membres de la Société et sont présentées des conférences sur des sujets d’actualité en relation avec le médicament, l’hygiène, la toxicologie, l’environnement et la santé publique en général.

Cette activité scientifique ne reste pas confinée dans un cercle étroit, la Société éditant un périodique assurant la diffusion de ses travaux et contribuant au rayonnement de la pharmacie d’Aquitaine. En 1859, Jules PERRENS fonde le Journal de pharmacie de Bordeaux, qui ne connaitra qu'un volume suite au départ de PERRENS pour Paris où il venait d’être nommé sous-directeur de la Pharmacie Centrale de France, importante firme fondée par François DORVAULT. Ce premier périodique pharmaceutique provincial devient l'année suivante le Bulletin des travaux de la Société de Pharmacie de Bordeaux, puis en 1952 l'actuel Bulletin de la Société de Pharmacie de Bordeaux. Il constitue un des plus anciens périodiques pharmaceutiques mondiaux encore vivants puisqu’il paraît depuis plus de 140 ans, avec seulement une courte interruption due aux hostilités en 1915 et 1916. Diffusé naturellement, principalement en France, il s’enorgueillit toutefois de compter des abonnés dans 32 pays étrangers, allant des États-Unis et du Japon à la Finlande et à l’Île Maurice.

 
Dubédat
 
Perrens
 
Denigès
 
Antoine DUBÉDAT (1792-1886)
 
Jules PERRENS (1824-1893)
 
Georges DENIGÈS (1859-1951)
 
Premier Président de la Société de Pharmacie de Bordeaux en 1834 et 1835
 
Fondateur du Journal de Pharmacie de Bordeaux
 
Président de la Société de Pharmacie de Bordeaux en 1894 et en 1902

Fait assez rare pour une publication locale en français, le Bulletin de la Société de Pharmacie de Bordeaux est régulièrement analysé par les grandes bibliographies internationales, telles que les Chemical Abstracts, les International Pharmaceutical Abstracts, Spectrum pharmaceuticum et Pascal, preuve de sa bonne image de marque et du sérieux de son niveau scientifique.

En un temps où la défense du pharmacien passe plus que jamais par la mise en avant de sa compétence professionnelle, du haut niveau de ses connaissances scientifiques en matière de médicament, de toxicologie, d’hygiène, etc., de sa formation permanente et renouvelée dans tous ces domaines, il faut insister sur l’importance de maintenir la vitalité de la Société de Pharmacie de Bordeaux. L’œuvre qu’elle a accompli au service de la santé publique, sans tapage médiatique, sans subsides quelconques de la part des pouvoirs publics, mais avec opiniâtreté, rigueur et ténacité, est opposable sans aucune contestation possible à tous ceux qui, soit par méconnaissance, soit par malveillance, critiquent le pharmacien en en présentant une image déformée ou tronquée.

 
UFR Sciences pharmaceutiques
UFR de Pharmacie de Bordeaux

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